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Auteur-compositeur qui collabora avec Ray Ventura et Charles Trenet, entres autres, Paul Misraki connut une longue et prolifique carrière remplie de grands succès, devenus aujourd’hui immortels.

 

Les années Ray Ventura

Né à Constantinople, mais d’origine française, en 1908, Paul Misraki suit des études classiques, puis se destine aux assurances Maritimes. Parallèlement, il suit des cours de musique avec Charles Koechlin. En 1930, il entre dans l’orchestre de Ray Ventura, rencontré au lycée Janson de Sailly, en tant que pianiste et orchestrateur.

 

Pour le groupe dont il fait partie, il compose ses premières chansons dont Tout va très bien, madame la marquise (1934). Ce premier succès est bientôt suivi par d’autres comme Ça vaut mieux que d’attraper la scarlatine (1936), Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux (1937), Sur deux notes (1938), Tiens tiens tiens (1939), Maria de Bahia (1945), Insensiblement (1946), Comme tout le monde (1948) et À la mi-août (1950).

 

Les années succès

Parallèlement, le compositeur signe Venez donc chez moi, en 1935, chanson enregistrée par Jean Sablon et Lucienne Boyer, entre autres. Le premier enregistre également Vous qui passez sans me voir (1936), chanson dont les paroles sont de Charles Trenet. D’ailleurs, le compositeur collabore également avec Charles sur Je chante et Pigeon vole (1937). En 1939, Danielle Darrieux chante Dans mon coeur. La comédienne-chanteuse récidive en chantant Au vent léger et Une charade.



Pendant les années quarante, Paul Misraki est interprété par Reda Caire (
Le petit souper aux chandelles, 1942, repris plus tard par Henri Salvador et Serge Lama), Rina Ketty (Rendez-moi mon coeur), Jean Lumière (Le bateau de pêche), Fernandel (Ali Baba et les quarante voleurs, Tante Laura), Pills et Tabet (Sur deux notes, 1940, chanson également chantée par Ray Ventura et Aimé Doniat), Tino Rossi (Soir espagnol), Georges Milton (Ne courez pas après les femmes, 1940) et André Dassary (Tourbillon (Un amour sans chagrin)).



Les années d’exil

Pendant l’occupation, sa famille étant d’origine juive, l’auteur-compositeur doit s’exiler en Amérique du Sud, puis à Hollywood. Là-bas, il crée plusieurs comédies musicales dont Si Eva se hubiese vestido (Si Ève avait été vêtue). Il faut dire, qu’en 1936, il avait créé avec beaucoup de succès Normandie, qui fut jouée aux Bouffes-Parisiennes.



À la libération, il revient en France où il poursuit sa carrière dans la chanson, mais aussi dans l’opérette. Il compose également des musiques de films (qui donnent souvent lieu à des chansons). Parmi les interprètes de cette époque, figurent Édith Piaf (
C’est la moindre des choses, Sur une colline) et Renée Lebas (Messieurs les journalistes, 1948).



Le renouveau

Cependant, il faut attendre les années cinquante pour que la carrière de l’auteur-compositeur connaisse un formidable renouveau. La décennie commence avec Suzy Delair qui devient presque une interprète fétiche : J’aime l’accordéon (1950), Y’a pas trois moyens (1950, aussi chanté par Joséphine Baker), Un baiser qui n’en finit plus (1953) et surtout Tu ne peux pas te figurer (1951). Cette dernière chanson sera également chantée par Lucien Jeunesse et Jacqueline François.



Après avoir signé des chansons pour Miguel Amador (
Sans l’amour de toi), André Claveau (Flâner tous les deux, 1951, Joue pour moi, 1955), Lucienne Delyle (La valse des orgueilleux), Henri Genès (Oasis de l’Arabie, 1954), Les Frères Jacques (Complainte mécanique, 1952, La marquise a dit), Juliette Gréco (La châtelaine du Liban, 1956, Mon cœur n‘était pas fait pour ça), Luis Mariano (C‘est l‘amour, 1956, Chiens perdus sans collier, 1956), Eddie Constantine (Dis-moi quelque chose de gentil, 1957), Colette Renard (Elle lisait Marie-Claire, Le bateau de pêche, reprise de la chanson créée par Jean Lumière) et Yves Montand (La tête à l’ombre, 1954, Flâner tous les deux, 1960),  Paul Misraki se retire de la chanson et se consacre à la littérature.



Il revient néanmoins à l’occasion à la chanson. Ainsi, Pétula Clark reprend
Chez moi et Sur deux notes, en 1971. L’auteur-compositeur signe cependant de nouvelles chansons pour Les Parisiennes (J’ai besoin de vous, 1968), Hervé Vilard (Toi tu es comme les roses, 1970) et Nicoletta (Les volets clos, 1974).



En octobre 1998, Paul Misraki nous quitte laissant derrière lui des milliers de chansons, plus de 150 musiques de films, des musiques de théâtre, ainsi que quelques romans et essais. Bref, un homme aux multiples talents dont on n’a pas fini d’entendre parler tant il a marqué la chanson française du vingtième siècle.

 

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~De la boue sur les yeux : roman. - Flammarion, 1955. - 252 p.

 

~Des signes dans le ciel : les extraterrestres. - Labergerie, 1968. - 271 p. - Édition remaniée
de l’ouvrage paru sous le nom de Paul Thomas intitulé
Les extraterrestres.
- Robert Laffont,1978. - 286 p. - Collection Les portes de l’étrange. - ISBN 2-221-00153-2.

 

~L’éclat du verre : roman. - Flammarion, 1960. - 253 p.

 

~Espérance, vous avez dit espérance. - Mame, 1992. - 136 p. - Collection Spiritualité. - ISBN
2-7289-0532-0.

 

~L’expérience de l’après-vie. - Paris : Robert Laffont, 1974. - 266 p. - Collection Les énigmes de l’univers.
- Famot, 1981. - 252 p.
- Le grand livre du mois, 2000. - 266 p. - ISBN 2-7028-4405-7.

 

~Mort d’un PDG. - Mame, 1972. - 183 p.

 

~Ouvre-moi ta porte. - Robert Laffont, 1983. - 255 p. - ISBN : 2-221-01185-6.

 

~Plaidoyer pour l’extraordinaire (Les raisons de l‘irrationnel). - Mame, 1970. - 172 p.
- Robert Laffont, 1976. - 230 p. - Collection Les portes de l’étrange.
- F. Lanore, 1985. - 225 p. - ISBN : 2-85157-008-0.

 

~Un PDG au paradis : roman. - le Félin, 1991. - 192 p. - ISBN : 2-86645-095-7.

 

~Misraki, Paul ; Jacqueline Chassang. - La maison de mon père ; échange de lettres à la recherche de la foi. - E. Aubanel, 1941. - 240 p.
- Éditions de la Revue des jeunes, 1948. - 232 p.

 

~Moody, Raymond A. - Lumières nouvelles sur La vie après la vie. - Introduction et traduction de Paul Misraki. - France loisirs, 1979. - 180 p. - ISBN 2-7242-0517-0.
- J’ai lu, 1981. - 155 p. - Collection L’aventure mystérieuse, no 390. - ISBN 2-277-51390-3.
- J’ai lu, 1990. - 155 p. - Collection J’ai lu, no 2784. - ISBN 2-277-22784-6.
- Robert Laffont, 1992. - 180 p. - Collection Les énigmes de la vie. - ISBN 2-221-00001-3.

 

~Moody, Raymond A. - La Vie après la vie : enquête à propos d'un phénomène, la survie de la conscience après la mort du corps. - Traduction de Paul Misraki. - France loisirs, 1978. - 205 p. - ISBN : 2-7242-0379-8.
- Robert Laffont, 1977. - 205 p. - Collection Les énigmes de l’univers.
- J’ai lu, 1980. - 189 p. - Collection L’aventure mystérieuse, no 379.  ISBN 2-277-51379-2.
- J’ai lu, 1986. - 189 p. - ISBN 2-277-21984-3.
- Le grand livre du mois, 1991. - 205 p. - Collection Le grand livre du mois. - ISBN 2-221-0050-1.

 

~Vercors. - Les chemins de l’être : une discussion avec Paul Misraki. - Albin-Michel, 1965. - 263 p.

 

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Merci de m'aider à compléter cette discographie.

 

1935. (78 tours Pathé PA 617)
Blue Moon - I won't dance.



19??. Paul Misraki chante ses succès (2 x 45 tours Ducretet-Thomson Ducretet-Thomson 60V223 et 460V224, Collection Le livre d’or de la chanson française).



1991. Tout va très bien Monsieur Misraki : Les plus belles chansons de Paul Misraki (CD Polygram 8459192)
Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux (Ray Ventura et ses collégiens) - Les Volets clos (Nicoletta) - Venez donc chez moi (Yves Montand) - Tu ne peux pas te figurer (Jacqueline François) - Chiens perdus sans collier (Luis Mariano) - Y'a pas trois moyens (Suzy Delair) - Le bateau de pêche (Georges Brassens) - La marquise a dit (Les Frères Jacques) - Mon coeur n'était pas fait pour ça (Juliette Gréco) - Tiens tiens tiens (Grand orchestre du Splendid) - Sur deux notes (André Claveau) - Sur une colline (Édith Piaf) - Y'a des jours ou toutes les femmes sont jolies (Ray Ventura et ses collégiens) - Soir espagnol (Tino Rossi) - Comme tout le monde (Patachou) - Le Petit souper aux chandelles (Henri Salvador) - Insensiblement (Sacha Distel) - Tout va très bien Madame la Marquise (Ray Ventura et ses collégiens).



1995. Les musiques de Paul Misraki : bandes originales (CD Travelling-Le Club K1503, Collection Le cinéma ça s’écoute)
Nous irons à Paris (musiques d’ambiances, voix de Georges Lannes et Alfred Pasquali) - Tant que je suis amoureux de vous (du film Nous irons à Paris, chanté par Françoise Arnoul) - Musiques, dialogues et ambiances (du film nous irons à Paris, chant de Georges Lannes et voix d’Alfred Pasquali) - Mademoiselle s’amuse (musiques, dialogues et ambiance, voix de Jeanne Fusier-Gir et Georges Lannes) - Battement de coeur (musiques, dialogues et ambiance, chanté par Danielle Darrieux, voix de Claude Dauphin, Saturnin Fabre, Jean Tissier et André Luguet).